NEWSLETTER NUMÉRO 107
LA MOUSSE PÉRUVIENNE, UN MARCHÉ PORTEUR
À 3 200 mètres au-dessus du niveau de la mer, les hauts plateaux andins figurent parmi les terrains les plus difficiles à cultiver. Les revenus issus de la petite agriculture sont maigres et imprévisibles, mais les femmes ont ici trouvé comment tirer avantage de la mousse sauvage.
La mousse de sphaigne est essentielle à la culture des orchidées, un marché en pleine expansion au Royaume-Uni, ainsi qu'aux États-Unis, en France, Singapour à Taïwan, au Japon, en Thaïlande, en Chine, à Hawaï et à Singapour.
Fondée en 2010, Inka Moss aide les fermiers des hauts plateaux du Pérou à tirer profit de ce nouveau marché. La mousse de sphaigne est un bien précieux, car elle agit comme un antibactérien naturel, est un agent rétenteur d’eau et un agent absorbant de métaux lourds des propriétés qui la rendent parfaite diverses cultures ayant besoin de beaucoup d'humidité, les orchidées en particulier.
«Nous avons demandé un prêt à Shared Interest afin de pouvoir payer les cultivateurs lorsqu'ils livrent leur mousse à notre usine. Pour répondre à la demande, nous avons aussi besoin d’augmenter notre niveau de stock et fournir aux acheteurs des sacs de plus grande taille, en fonction de leurs besoins. Le prêt nous a aussi permis d'intégrer dans notre chaîne d’approvisionnement des communautés plus isolées».
L'AFRIQUE DE L'OUEST, PRODUCTEUR D’UN CACAO DE GRANDE QUALITÉ
La culture du cacao est complexe, car elle demande beaucoup d'attention et des conditions météorologiques favorables pour prospérer. Près de 20% des prêts sont alloués aux coopératives de cacao à travers le globe dont la plupart basées en Afrique de l'Ouest.
ECAMOM, Côte d'Ivoire
Ecamom travaille avec plus de 2 000 cultivateurs de cacao au Méagui pour produire des fèves de cacao séchées, vendues en gros. En 2016, ils ont doublé leur volume de production grâce à une bonne récolte et à l'aide financière de Shared Interest.
FANTEAKWA, Ghana
Fondée en 2011, avec un peu plus de 1 000 fermiers, Fanteakwa prévoit de développer 800 hectares de nouvelles fermes de cacao grâce à un prêt de Shared Interest.
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